mardi 25 février 2020

Pfffoooouu

Nous retrouvons notre gris et bleu du matin. 7:19 part à l'heure… pour l'arrivée, c'est autre chose.

Je ne comprend rien à ce que nous annonce la SNCF. Les horaires, c'est n'importe quoi, le 18:48 n'est même pas affiché (ou alors il est parti plus tôt, comme celui d'hier) donc je jète mon dévolu sur 18:51, un omnibus pourri qui, mis à quai tardivement, part bien à l'heure bref, encore un voyage pénible.

lundi 24 février 2020

Et c'est reparti

Une bonne semaine qui commence. 7:19 supprimé donc 34 blindé et omnibus… je fais de mon mieux pour ne pas être redondant mais la SNCF ne m'aide pas vraiment.

Je cours pour attraper le 18:19… manque de pot, il part à l'heure et n'est déjà plus affiché à 18:18 quand j'arrive à St Laz. Je le rate, ce qui me met dans une colère noire… ma maigre consolation après une attende de 30mn, c'est que le 18:48 est direct Vernon. Faut savoir se contenter de peu.

jeudi 20 février 2020

le train train

Notre train habituel du matin.

Et ce soir, un peu comme hier, j'ai pris 17:11, direct, pas bondé (c'est les vacances)… je n'irais pas jusqu'à dire que c'est le bonheur… mais on s'en rapproche.


mercredi 19 février 2020

On s'habitue…

Je crois que nous sommes condamné à voyager dans ce vieux train gris et bleu (le 7:19), à double étage et doublement défraîchie. Du moment qu'il nous emmène à bon port, je ne lui demande rien de plus.

Ce soir, je me fais un petit plaisir. Je prends le 18:48. Un Playskool direct Vernon. J'en avais presque oublié la douceur de son voyage. Le hic, c'est que je fini à 18h et qu'il faut que je poireaute, ou que je donne du temps à mon patron. Aucun des deux ne m'enchante. Je prendrais donc mon temps pour aller à la gare.


lundi 17 février 2020

Nouveaux horaires ou…

… nouveau bordel ?!

Ce matin s'est bien passé mais ce soir ? Le 18:11 dégage donc 19 blindé, non ? J'vous tiens au jus.

Pas besoin d’être Madame Soleil pour le deviner, comme prévu le 18:19 affiche complet. Mais comme je le disais je ne sais plus quand, cet omnibus reste le taxi le plus sûr. Il va finir en St Bernard normand, ramassant les naufragés de la première escale qui est la nôtre. Je remplirai  volontiers son tonneau de gnole... c’est ma tournée !

vendredi 14 février 2020

Oui... mais non

Ce matin, personne n'a dévoré l’écran d’affichage. Pas de retard ni de suppression. Une fois installé dans un vieux train gris/bleu, anciennement banlieusard, ce qui doit être le chef de bord nous annonce que pour améliorer le trafic (?), la SNCF doit modifier les horaires chaque semaine (!), jusqu’au mois d’avril (!!), pour faire en fonction du matériel disponible (!!!). Je traduis pour les non initiés au langage ferroviaire. Comme nous n’avons plus de train à faire rouler puisque les gens que nous payons ne veulent pas les entretenir, nous sommes obligé d’inventer n’importe quelle connerie pour nous dédouaner des perturbations futures. Voilà qui est dis, vous ne pourrez pas vous plaindre puisqu’on vous avez prévenu ! En plus, ça fait déjà des mois qu’on vous dit, en gare, qu’il ne faut pas prendre le train et préférer les modes de voyages alternatifs, tel le covoiturage. C’est quand même pas compliqué ?! Ouai, ça se tient, surtout quand c'est confirmé  et développé ici (et là, c'est pas moi qui le dit).

C’est un vendredi soir comme les autres, avec son lot de surprises, de retard, de grosses valises, de gens agacés, de gens debout, ceux qui ne savent pas où ils vont mais aimeraient bien y aller quand même, ceux qui s’en foute et aimeraient rentrer chez eux, ceux qui viennent d’ailleurs et regrette d’en... ha mais on nous interrompt, que se passe t’il ?…
On doit descendre du train puisqu’une alerte incendie est détectée par notre chauffeur. On ne sait pas du tout où on doit aller, sur quel quai, dans quel train et pourvus que ça soit bien un train ! Si c’est un car, je crois que les plans pour la St Valentin de certains vont tomber à l’eau. Bref, au bout d’un temps bien trop long à mon goût, on nous remet dans un Playskool qui a la mauvaise, mais bien trop courante idée, d’être court. Ça grogne et coince dans tout les sens. L’agacement devient palpable, de plus en plus palpable. Les voyageurs occasionnels sont outrés, ceux du quotidien n’ont qu’une envie c’est de bouffer un contrôleur et les personnes âgées se demandent bien ce qui arrive à leur pays.
Nous finissons tout de même par partir dans des conditions plus que spartiates et par arriver. Épuisé d’avoir été trimballé de la sorte, debout, génés et énervés.

jeudi 13 février 2020

Une belle journée qui commence

A les voir tous avec la même pause, tels des suricates regardant une éclipse, je sais que la journée va être bonne. 7:19 est supprimé et 7:34 est un Playskool court. Nous partons de Vernon déjà plein, je vous laisse donc imaginer le reste du voyage puisqu'il va de soi que ce train est… omnibus.

Il semblerait que les banlieusards soient mieux considérés que nous car le 18:19 desservant Mantes, Rosny, Bonnières et finissant son trajet dans notre commune normande à l’air de passer au travers des goûtes ou au moins, d'échapper aux foudres de nos grévistes perpétuels.

mardi 11 février 2020

ça se calme

Un matin sans histoire. Un Corail moelleux, chauffé, qui arrive à Paris sous un soleil déjà levé. La tempête serait-elle passée ?

Décidément, il n’est pas possible de passer une journée peinard. 19:11 sera bariolé, blindé et court. C’est donc debout que je me cogne l’heure du trajet.

lundi 10 février 2020

Avis de tempête

Rassurez-vous, ce n’est pas à la SNCF que le vent souffle mais bien dans nos campagnes. Ça donne pourtant toujours une bonne excuse de retard à notre société nationale. Le 7:19 prendra 15mn et le 34 disparaîtra simplement des écrans radars. Sûrement une brindille sur les voies.

Et la journée ne se terminera pas mieux qu’elle n’a commencé, le Playskool de 18:11 sera court et blindé.

vendredi 7 février 2020

C’est vendredi, c’est le bordel

C’est à chaque fois pareil. On arrive devant cet écran, qu’on a regarder trop souvent, pour constater, les bras tombant, que notre train est bien : supprimé. A ça, il n’y a pas mille réactions. Les fâchés lâchant un « font chier » tout ce qu’il y a de plus juste. Les dubitatifs avec leur « c’est une blague ? » et enfin, les blasés et leur soupir de décompression. Chacun son style. Mais tous on en commun le même ras le bol.
Les conditions de voyage du 7:34 seront digne d’une grève. Train court, omnibus et donc blindé.

Le 18:11 lui, sera long mais gavé. C’est confirmé, nous sommes bien vendredi.

jeudi 6 février 2020

la phrase du jour

Un bon Corail, c’est toujours bien pour commencer la journée par-contre, un Playskool court n’aide pas à la finir calmement.

mercredi 5 février 2020

Le jour des gosses

C’est mercredi, alors on a le droit à un beau Playskool double rames, chauffé, même pas bondé et à l’heure. Si si je vous assure.

C’est pas la même chanson ce soir. 17h18, omnibus des artistes qui met une plombe à rejoindre Vernon.

mardi 4 février 2020

La même

Grosso modo la même journée qu’hier, sauf que oui, j’ose l’avouer, je me suis fait un petit plaisir personnel - j’irais me confesser dimanche -, j’ai pris le 18h50 ! Oui, oui... le direct de 18h50 !!! Je sais, c’est totalement égoïste. A la limite de l’irresponsabilité. Voir insultant pour tout ces employés de la SNCF, ces syndicalistes à la moustache bien peignée et ce personnel roulant sachant se faire si discret en ce moment, tout ce beau monde qui s’evertue à nous pourrir la vie chaque jour, oui, je vous le confirme, j’ai presque eu plaisir à voyager en train !
Nous sommes arrivés avec un quart d’heure de retard, y’a une justice tout de même.

lundi 3 février 2020

Rien ne change

Retour sans fanfare ni trompettes. Absent pendant 3 semaines pour une petite fracture (qui n’a rien de sociale) me voilà de retour pour m’apercevoir que rien ne change. Le train précédent du mien est supprimé (7h07) et le 7h19 est monté à l’envers. Les premières classes à l’arrière de la rame. Toujours cette volonté de casser la routine. Merci la SNCF

Le soir n’est pas plus intéressant, 18h19 est omnibus en plus d’être pourri.

vendredi 10 janvier 2020

C'est vendredi… c'est le bordel

… enfin pas le matin. Même conditions qu'hier. Impecc' les gars, changez rien, on signe pour ce service chaque jour. Ce soir par-contre…

Je n’ai visiblement aucun pouvoir de divination puisque tout ce passe bien ce soir. Tant mieux, je prend le 17h21 qui sera omnibus.
Je vous le souhaite bien bon.


Journée d'action

Malgré cette mise en garde reçu hier par mail (voilà à quoi sert cette numérisation forcée), je brave les avis de tempête. Je sais, chui un dingue. D’autres ne se sont pas lever avec cette âme guerrière. La gare est pour moitié désertée. La propagande numérique fonctionne aussi bien qu’une vieille affiche collée à la hâte sur un mur défraîchi. A moins que ça ne soit la fatigue et le manque d’envie de s’emmerder ? Ce qui peut aisément se comprendre. Mais ce qui devrait se passer, comme quasiment à chaque fois, c’est dans un premier temps le retour qui devrait être compliqué et surtout demain, qui devrait l’être encore plus.
En tout cas, le train (7h19) arrive à l’heure, un beau Playskool, long et presque propre, et devrait nous déposer en gare de Paris St Lazare à l’heure ! Nos amis grévistes devraient prendre goût à leurs journées « d’action » puisque le service est mieux assuré qu’un jour où ils sont sensés travailler, il y a donc bien une différence entre "aller au travail" et "aller travailler".

Bon, à la vue des images chopées par dessus l’épaule d’une collègue regardant une chaîne d’info sur son ordinateur (belle exemple d’une personne allant au travail), il y avait toutes les raisons de s’inquiéter pour le retour. Finalement non. Visant le 17h48, direct Vernon, le taxi sera à l’heure, autant au départ qu’a l’arrivée.
Par-contre, pour se rendre à la gare, ça n’a pas été la même. La manif du jour partait de République pour se rendre à St Augustin. Le trajet traditionnel passant par les Grands Boulevards n’a pas été retenu. Une association de commerçants a dû faire valoir le droit du mastic à sécher et de laisser à leurs vitrines le temps de vieillir. C’est donc par Magenta, Lafayette, Chateaudun, St Lazare et La Pépinière que le cortège sera orienté. L’itinéraire bis. Et il ne fallait pas dévier, toutes les rues perpendiculaires, ainsi que les parallèles (un peu de géométrie ne faisant pas de mal) étaient bouchées par CRS et Gendarmes mobiles. On aurait cru les Soldes privés de la défense nationale. Sauf que, la rue La Fayette n’est pas les galeries du même nom, ça sera pour un autre jour. La traversée de la rue St Lazare pour récupérer la rue de Budapest fut épique mais j'arrive à rejoindre la gare tout de même pour un retour dans ma campagne.

mercredi 8 janvier 2020

Tindiiiiinnnnnn !!!!!



Presque pas

C'est un peu la même journée qu'hier. Léger cafouillis le matin et bordélique le soir. Je pars à 16h55 pour prendre 17h21… finalement je monte dans le 17h11, annoncé avec 10mn de retard… mais ça fera une bonne quinzaine à la fin du compte. Pas si pire. Mais demain est un autre jour.

mardi 7 janvier 2020

Presque

R.A.S. ce matin. Enfin presque rien. Un peu de retard au départ (sur le 7h19), un peu de retard à l’arrivée. Trois fois rien me direz-vous... presque.

On n’arrive même pas au presque le soir. 18h19 annoncé avec 30mn de retard donc les Vernonnais se rabattent sur celui d’après, le 18h48, qui a la mauvaise idée d’être un Corail, donc moins accueillant que ses collègues. On fera avec

lundi 6 janvier 2020

Big Data aux Lilas

Là, pour le coup, c’est la vraie rentrée. Le quai est blindé. Tout le monde a digéré dinde, saumon et foie gras, marrons glacés et bûche, sans oublier les bornes à pied d’avant les fêtes. Mais tout ceci est derrière nous, bien évidemment. D’autant que pour cette rentrée, il y a une petite nouveauté qui avait presque faillit m'échapper. Fini les gros billets mensuels « à Papy », encombrant sacs et sacoches, et surtout, pas du tout écologique ! Nous sommes tous maintenant encartés à la SNCF ! Sur ce coup là, la Société a démontré une efficacité redoutable - comme quoi, lorsqu’elle fait appelle aux bonnes personnes, elle en est capable. On aurait préféré qu’elle mette ce type d’effort pour faire rouler ses trains ou motiver ses troupes.

Mais revenons à notre carte "atoumod" comme les communiquants l'ont nommé, qui faisait grand bruit dans les couloirs de chaque train avant sa mise en route, puisque désormais obligatoire. Je vous passe les différentes versions, avec ou sans Navigo, annuel ou au mois… mais pour chacune, les principes non avoués reste les mêmes : avoir vos coordonnées bancaire, votre mail pour qu'évidemment, tout soit plus "facile" pour nous. Mais bien-sûr, tout va très bien Madame la Marquise ! On en déduit aussi, que la diminution des guichets va suivre et que nos interlocuteurs les plus loquaces deviendront les distributeurs de billets ! Déshumanisation quand tu nous tiens. Je vous mentirais si je vous affirmais qu'une conversation matinale avec un contrôleur arriverait à me manquer. Mais là encore, SNCF (oui, il ne faut plus dire LA SNCF) arrive encore à me surprendre. Ce matin, un gentil chef de bord (un que je n'avais jamais vu) nous a contrôlé. Rien de nouveau me direz-vous… mais je m'explique.

Je lui présente fièrement mon tout nouveau titre de transport de djeun's, avec ma trombine souriante imprimé dessus et je vois le Gentil Organisateur SNCF qui tique. À mon tour de blêmir, j'ai peut-être oublié un truc ? je n'ai pas rempli le formulaire BF25 en triple exemplaires ? mon RIB n'est pas passé ? mon portrait ne correspond plus à la réalité (c'est vrai que la photo date de 2 ans) ? Bref, je m'interroge !!! Mais son visage s'illumine de nouveau lorsqu'il m'explique, avec le plus grand des sourires, que je n'ai pas validé mon pass. Quoi ? Comment ? Qu'est-ce ?
– "Vous devez composter votre titre de transport Monsieur.
– Ok je le ferais demain, je ne savais pas…
– Il faudra le faire tous les jours Monsieur." M'impose l'homme à la casquette.
Jusque là, je le trouvais presque agréable avec sa bouille joviale, mais là, il venait de rattraper d'un coup le facteur sympathie, proche de zéro, de ses collègues. Et devant mon interrogation plus que marquée, le bougre m'explique avec de vraies phrases, que c'est pour notre bien et celui du trafic ferroviaire !!! Que c'est pour l'optimisation des trains, pour mieux connaitre leurs fréquentations afin de mieux gérer leur cadencement… et blablabli et blablabla…
Mais pincez-moi, je rêve ! Le "charger en communication" déguisé en contrôleur m'explique sans sourciller que je dois faire le boulot de la SNCF et qu'en plus, si j'oublie, c'est 4€ !!!! Il a en plus la finesse d'esprit de me dire qu'il y a plein de gens qui aiment les chiffres à la SNCF. J'ai à peine le temps de lui dire que j'aurais de quoi assouvir n'importe quel mathématicien avec le nombre d'heures de retard pour le prix qu'on paye et le manque de réduction qui devrait aller avec tout ça qu'il m'annonce que cela ce faisait avant avec les opérateurs téléphoniques interrogés sur le nombre de portables détectés au niveau de la gare mais que ça n'était pas assez efficace !!!!… Ce qui ressemblait au fils du Père Noël, se transforme en Edward Snowden en villégiature !

Nous passons donc du big data… au poinçonneur des Lilas !

Ce n'est pas possible, je dois encore être dans mon lit. Mais je reviens à moi quand le barbu me rend mon titre de transport et que je vois sur sa veste, telle une broche, ce que j'ai pris pour une caméra. Un sourire et notre Jacques Ségéla du rail, notre Mark Zuckerberg du transport ferroviaire ou notre Edward Bernays faisant tchou-tchou, tourne les talons pour redresser d'autres âmes égarées. Je repense immédiatement à ses 2 collègues affalés sur NOS sièges tergiversant sur leurs acquis sociaux, qui aurait largement mérité un Coup de Zoom ou un Grand Angle de cette caméra pas si discrète, plutôt que ma trogne pas réveillée.
Il faudrait généraliser cette pratique pour qu'on puisse se rendre compte plusieurs choses. L'impolitesse, le mépris et le manque d'éducation, l'agression quasi constante à la langue française et les contrôles sélectifs de certains contrôleurs, donneraient déjà beaucoup de file à retordre à la DRH de la maison. Mais visiblement, la gentillesse paye à la SNCF, puisque seuls les bons éléments ont le droit à leur mouchard sans, qu'évidemment, cela ne fausse les chiffres, d'agressions ou de me mauvais comportements, des fois que l'on soit "surpris" de l'origine de ces incivilités.

Le 18h19 est sans histoire.


Pfffoooouu

Nous retrouvons notre gris et bleu du matin. 7:19 part à l'heure… pour l'arrivée, c'est autre chose. Je ne comprend rien à ce...