Black Friday gâché

Allez, on finit la semaine en beauté. Un petit train court, ça fait toujours plaisir quand en plus, cerise sur le gâteau, on est controlé par du personnel souriant et avenant, ça ne gâche rien. Et quand mon voisin de strapontin lâche la pression durement accumulé toute la semaine sur le (trop) jeune contrôleur, forcément le voyage s’annonce encore plus attractif. Tout le voyage à dialoguer avec sa collègue contrôleuse. On y apprends pas grand chose hormis qu’elle qualifie certains de ses collègues de mafieux. Nous ne reverrons pas son trop fragile confrère. Le black friday commençait mal pour lui.

Le soir, contraire au matin, est d’un ennuie sordide, pas de retard, presque pas serré, heureusement que je rentre debout car je n’aurais même pas cru à un vendredi.

Tout se perd

Le Corail est revenu mais des gens on dû resté coincé dedans depuis avant-hier, arrivé à Vernon presque plein, certains voyagerons debout. Moi, j’ai trouvé une place. Certains, plus difficiles, plus exigeants ou cherchant le carré VIP leur étant dédié arpentent le couloir pour finalement revenir au point de départ mais avec moins de choix, la vie est mal faite parfois. Bon, une fois que tout le monde a posé son cul là où il pouvait, l’effervescence retombe et le silence s’installe à son tour. Mais une naufragère reste échouée dans se couloir maintenant déserté. Une Mamie, et je crois qu’elle ne m’en voudrait pas si elle savait que je l’ai nommé ainsi, cherche du regard une place ou une âme charitable qui lui céderait la sienne. Rien. Je scrute autour de moi, autour d’elle, personne ne décoince de son portable. Je lui cède donc la mienne et voyagerai debout, peaufinant ainsi mon entraînement d’otage, prisonnier de grévistes bas du front et sans trop de courage.

Ce soir, l’entraînement continue : le direct Rouen est supprimé, donc on a les valises en plus, comme si ceux qui partaient déjà en week-end ne suffisaient pas de nous agacer.

Deuxième effet

Mercredi, c’est le jour des gosses, nous retrouvons un train « Playskool » et entier ! On voit que les fêtes approchent et je vais peut-être même me remettre à croire au Père Noël parce qu’en plus, il est à l’heure. J’attend l’hôtesse avec le café et les croissants.

C’était trop beau pour durer. 17h28 a dû être supprimé, conditionnel puisque sentant la merde arriver, j’ai préféré assurer et prendre le 17h31, omnibus et terminus Vernon, le taxi est le Playskool de ce matin mais divisé en deux. L’expérience, ou le flaire, ont payé. A voir le monde qui monte à Mantes, c’est qu’il a eu une couille. Je n’en serai pas plus, et je me fout de savoir ce qu’il s’est passé. On a voyagé comme des chiens et je n’ai pas vu l’hôtesse de ce matin.

Un jour sans fin

Comme hier le matin et le soir (et même la journée, Bill Murray sort de ce corps).

Un peu de douceur

Un bon vieux Corail à l’heure, rien de tel pour bien commencer la semaine. Pas plus d’embrouilles le soir, heureusement que j’ai passé une journée de merde au taf parce que je me serai bien demandé l’intérêt du voyage.

Piplette

7h24 a l’heure mais court. Un silence de mort sur le quai, tout le monde semblait attendre un miracle. Court ? Long ? Long court ? Ça sera un court court. Par chance il n’est pas blindé et tout le monde y trouve sa place... assise. Ça sera un court mais pas serré.

Le soir, le train nous précédent, percute un sanglier. On ne croit plus en rien. Le cretin qui nous tient le crachoir depuis le début, causant dans le micro plus que de raison et surtout plus que notre patience et notre amour du bon français peuvent le tolérer, nous informe tout de même que nous allons partir à 19h19. Difficile de faire plus précis mais surtout plus faux, l’excès de zèle ne paye décidément pas. On décoince à 25. Je sais, je chipote et que sont ces 6mn par rapport à l’heure que nous venons de passer sans bouger. Notre speaker, confiant, nous annonce même notre heure d’arrivée. L’optimiste en sera encore pour 6mn de sa poche (arrivée réelle à 20h15). Plus de temps ni d’horaire, nous sommes maintenant en week-end. Enfin.

L’abandonnée société nationale des chemins de fer français nous a encore gratifié d’une belle semaine.

trop tard

Gris bleu à l’heure même si la dame annonce le contraire, retard à St Lazare.

18h29 blindé car suppression de train, arrêt supplémentaire à Mantes, donc train de 18h50 pour Le Havre direct Vernon mais qui se traîne, arrivé à 19h45.

Bonne fin de journée

Court debout, soir 17h30 nickel 

Réveil difficile

7h24 court, debout. 19h28 nickel

C'est parti

7h24 debout, soir 19 h 28 supprimé, 18h53 avec 40mn de retard, arrivé 20h25… ça commence bien.