jeudi 28 novembre 2019

Tout se perd

Le Corail est revenu mais des gens on dû resté coincé dedans depuis avant-hier, arrivé à Vernon presque plein, certains voyagerons debout. Moi, j’ai trouvé une place. Certains, plus difficiles, plus exigeants ou cherchant le carré VIP leur étant dédié arpentent le couloir pour finalement revenir au point de départ mais avec moins de choix, la vie est mal faite parfois. Bon, une fois que tout le monde a posé son cul là où il pouvait, l’effervescence retombe et le silence s’installe à son tour. Mais une naufragère reste échouée dans se couloir maintenant déserté. Une Mamie, et je crois qu’elle ne m’en voudrait pas si elle savait que je l’ai nommé ainsi, cherche du regard une place ou une âme charitable qui lui céderait la sienne. Rien. Je scrute autour de moi, autour d’elle, personne ne décoince de son portable. Je lui cède donc la mienne et voyagerai debout, peaufinant ainsi mon entraînement d’otage, prisonnier de grévistes bas du front et sans trop de courage.

Ce soir, l’entraînement continue : le direct Rouen est supprimé, donc on a les valises en plus, comme si ceux qui partaient déjà en week-end ne suffisaient pas de nous agacer.

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Pfffoooouu

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