vendredi 20 décembre 2019

Du courage… mais pas de trop

C’est mon dernier jour, je vous abandonne à votre triste sort. C’est l’heure de préparer Noël, les cadeaux, de bourrer la dinde mais aussi de se remettre de ces trois semaines pour le moins éprouvante. Les quatre mois de grève de l’année dernière ne m’avaient pas autant affecté. En causant à droite à gauche, tout le monde en est aux mêmes effets ainsi qu’aux mêmes causes. Le manque de lumière, une période plutôt stressante pour qui veut organiser un beau réveillon et (on y revient) un certain ras le bol de se voir imposer les sarcasmes (même s’ils sont généraux) des uns et des autres.
Mes collègues, exemplaires dans le domaine de la tolérance, toujours prêt à défendre les causes perdues dès lors ou elles ne viennent pas détériorer l’air pur de leur environnement si précieux, en ont soupé de devoir marcher dans la circulation désordonnée de leur ville chauffée à blanc d’agacement. Il faudrait que ça cesse, qu’un retour au calme soit signé parce qu’au fond, comme le disait un de leur meilleur représentant « ils font chier, merde ! »

Aller, je vous laisse, bande de looser provinciaux. A l’année prochaine pour d’autres aventures.

mardi 17 décembre 2019

Cours Forrest…

6h33. Ça pique. J’en ai plein le cul. Le voyage se passe bien, c’est toujours ça de gagné. Le retour se passe tout aussi bien. En ce jour de « mobilisation » ça relève du miracle. Le seul hic c’est que le dernier train est à 18h53, donc aucun droit de se rater.

lundi 16 décembre 2019

On y croit

On r’attaque confiant ce qui devrait être la dernière semaine de conflit. Oui, appelons ça tel que c’est. Il s’agit bien d’un conflit. Puisque les petits syndicalistes, idiots et butés, n’ont pas compris qu’en menant leur petite guéguère contre leur faux ennemis du gouvernement mais leurs vrais amis de la politique, ils allaient en déclencher une vraie. La bonne masse silencieuse qui s’efforce d’aller au boulot (je ne parle même pas d’aller travailler, j’expliquerai un jour la nuance), qui s’est déjà gouinfré du gilet jaune à chaque rond point pendant un bail, une grève carabinée entre avril (ils n’ont pas osé la commencer le premier celle-là) et juillet (ils avaient dit juin mais c’est un peu con de rallumer la chaudière pour un mois puisque après, c’est les vacances) cette bonne masse donc, en a carrément plein le cul de se voir imposer les sarcasmes des uns et des autres, qu’elle subit également puisque en rien protégée ni privilégiée, mais qu’elle n’a d’aucune manière la possibilité de contester, puisque réellement active, à part en glissant un bulletin dans l’urne. Et c’est bien dérisoire je vous l’accorde quand on voit ce que ces nababs imbus d’eux même en font, c’est à dire se torcher le cul avec et venir nous le coller sur le front en ricanant. Là est bien la vulgarité et la violence sociale. Mais quand cette masse petera une durite, certainement sur un détail, rien ne pourra l’arrêter. En tout cas, ce premier voyage de la semaine, s’est passé dans un silence de cathédrale (a part 2/3 étourdis ne connaissant pas le mode vibreur et ne sachant pas fermer leur grande gueule) rien à signaler, l’usure et bien là. Les pompes de marche ont remplacé les mocassins et escarpins, le maquillage des dames se fait de plus en plus discret, chacun se renferme, essaie de récupérer comme il peut, c’est l’instinct de survie qui prend le dessus.

Et c’est pareil le soir et sûrement pire. Nous avons aussi le privilège de tester les nouveaux horaires... non je déconne, j’en ai rien à branler des nouveaux horaires et puis depuis quand ces abrutis seraient s’y tenir ?

vendredi 13 décembre 2019

Apothéose

Hier et aujourd'hui se ressemblent. Léger retard le matin et grosse affluence le soir. Ceci dû au fait qu’il n’y a pas de train entre 12h46 et 17h52 ! Vous lisez bien, rien pendant 5 heures, un vendredi, autant vous dire que vous avez le temps de vous faire des potes ! Alors c’est une évidence, personne ne veut rater celui-ci puisque pour corser le tout, le suivant est une heure après. Encore une belle fin de semaine.

mercredi 11 décembre 2019

Cadeau

C’est mon anniversaire ! Alors c’est Fête ce matin. Le train est un chouïa plus tardif, 7h39, mais il est direct, long, chauffé, propre et j’ai carrément quatre places pour moi tout seul. C’est presque trop ! Mais j’accepte volontiers.

C’était bien trop beau pour durer. Le retour est un calvaire. Train blindé et omnibus. 

mardi 10 décembre 2019

De l'inédit

C’est une belle journée qui commence, il fait moins quatre mais il ne pleut pas. Comme c’est bouclage aujourd’hui, je vise le 6h44. Celui-là même qui était supprimé hier. Comme j’ai pu constater que nos grévistes avaient un planning tournant, histoire de ne pas faire chier toujours les mêmes (c’est charitable et démontre qu’ils sont capables de s’organiser) je me dis que ce voyage a plus de chance de se faire sans encombre. C’est mal connaître les années d’expérience en brisage de couilles qu’ont acquit ces experts du transport en bétaillère. Nous partons avec un quart d’heure de retard, dans un train d'artiste dégueulasse et au chauffage à peine plus capricieux que le mécanisme des portes qui a bien du mal à supporter le froid. Cerise sur ce gâteau infecte, nous serons omnibus. Mais entendons-nous bien, omnibus de Mantes à Paris. Mantes station, Verneuil, Elizabeth ville (ça ne s’invente pas), les Mureaux (joli port de pêche) et d’autres que j’ai oublié. Je suis sûr que si le chauffeur connaissait la route, on aurait ramassé Strasbourg, Lille et La Rochelle. Arrivé à 8h30 à destination, gelé et énervé. La journée commence bien : 2h30 pour faire cent bornes, ça forge le caractère. Ça vaudrait le coup d’essayer en vélo, ça ferait les mollets en plus.

Le 18h29 sera une promenade champêtre à côté de celui du matin.

lundi 9 décembre 2019

Humide

Qui ne connaît pas ce petit plaisir sauvage de commencer la journée avec un litre d’eau dans chaque chaussure, n’a pas connue grande douceur dans sa vie. Il fait un temps de merde, heureusement que le Playskool qui nous traîne jusqu’à Saint Lazare n’est pas avare de chauffage. C’est le 7h24 qui, « exceptionnellement », mais pour un moment je pense, fera omnibus.

Le retour du soir, anticipé à 17h, se fera sans trop d’encombres. Debout mais avec un départ presque à l’heure. Il faut se contenter de peu en ce moment.

vendredi 6 décembre 2019

Calvaire

Même régime qu’hier avec le monde en plus. Le retour fut un calvaire, même en ayant anticipé le départ à 16h30, je ne béquille en Normandie que deux bonnes heures plus tard. 

jeudi 5 décembre 2019

À moto

C’est donc en moto que je vais marner aujourd’hui. Ce n’est pas de gaité de cœur (je parle pour la route), Paris est devenu infernale mais visiblement, mes camarades de galères ferroviaires ont décidé de rester au chaud. Moi, je me gèle matin et soir.

mercredi 4 décembre 2019

Oui… mais

On va finir par s’y habituer, service impeccable matin et soir.

Par contre, j’ai pu à peine le croire quand j’ai vu le « service minimum » de demain. Rien. Pas un train. Que dalle. Du jamais vu depuis l’instauration de ce fameux service qui, pour le coup, a tout de minimum.

lundi 2 décembre 2019

Trop beau…

Matin nickel... et le 19h28 n’a rien de plus à dire. Ils ménagent leurs effets ces salopards.

Pfffoooouu

Nous retrouvons notre gris et bleu du matin. 7:19 part à l'heure… pour l'arrivée, c'est autre chose. Je ne comprend rien à ce...