vendredi 14 février 2020

Oui... mais non

Ce matin, personne n'a dévoré l’écran d’affichage. Pas de retard ni de suppression. Une fois installé dans un vieux train gris/bleu, anciennement banlieusard, ce qui doit être le chef de bord nous annonce que pour améliorer le trafic (?), la SNCF doit modifier les horaires chaque semaine (!), jusqu’au mois d’avril (!!), pour faire en fonction du matériel disponible (!!!). Je traduis pour les non initiés au langage ferroviaire. Comme nous n’avons plus de train à faire rouler puisque les gens que nous payons ne veulent pas les entretenir, nous sommes obligé d’inventer n’importe quelle connerie pour nous dédouaner des perturbations futures. Voilà qui est dis, vous ne pourrez pas vous plaindre puisqu’on vous avez prévenu ! En plus, ça fait déjà des mois qu’on vous dit, en gare, qu’il ne faut pas prendre le train et préférer les modes de voyages alternatifs, tel le covoiturage. C’est quand même pas compliqué ?! Ouai, ça se tient, surtout quand c'est confirmé  et développé ici (et là, c'est pas moi qui le dit).

C’est un vendredi soir comme les autres, avec son lot de surprises, de retard, de grosses valises, de gens agacés, de gens debout, ceux qui ne savent pas où ils vont mais aimeraient bien y aller quand même, ceux qui s’en foute et aimeraient rentrer chez eux, ceux qui viennent d’ailleurs et regrette d’en... ha mais on nous interrompt, que se passe t’il ?…
On doit descendre du train puisqu’une alerte incendie est détectée par notre chauffeur. On ne sait pas du tout où on doit aller, sur quel quai, dans quel train et pourvus que ça soit bien un train ! Si c’est un car, je crois que les plans pour la St Valentin de certains vont tomber à l’eau. Bref, au bout d’un temps bien trop long à mon goût, on nous remet dans un Playskool qui a la mauvaise, mais bien trop courante idée, d’être court. Ça grogne et coince dans tout les sens. L’agacement devient palpable, de plus en plus palpable. Les voyageurs occasionnels sont outrés, ceux du quotidien n’ont qu’une envie c’est de bouffer un contrôleur et les personnes âgées se demandent bien ce qui arrive à leur pays.
Nous finissons tout de même par partir dans des conditions plus que spartiates et par arriver. Épuisé d’avoir été trimballé de la sorte, debout, génés et énervés.

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Pfffoooouu

Nous retrouvons notre gris et bleu du matin. 7:19 part à l'heure… pour l'arrivée, c'est autre chose. Je ne comprend rien à ce...