vendredi 10 janvier 2020

Journée d'action

Malgré cette mise en garde reçu hier par mail (voilà à quoi sert cette numérisation forcée), je brave les avis de tempête. Je sais, chui un dingue. D’autres ne se sont pas lever avec cette âme guerrière. La gare est pour moitié désertée. La propagande numérique fonctionne aussi bien qu’une vieille affiche collée à la hâte sur un mur défraîchi. A moins que ça ne soit la fatigue et le manque d’envie de s’emmerder ? Ce qui peut aisément se comprendre. Mais ce qui devrait se passer, comme quasiment à chaque fois, c’est dans un premier temps le retour qui devrait être compliqué et surtout demain, qui devrait l’être encore plus.
En tout cas, le train (7h19) arrive à l’heure, un beau Playskool, long et presque propre, et devrait nous déposer en gare de Paris St Lazare à l’heure ! Nos amis grévistes devraient prendre goût à leurs journées « d’action » puisque le service est mieux assuré qu’un jour où ils sont sensés travailler, il y a donc bien une différence entre "aller au travail" et "aller travailler".

Bon, à la vue des images chopées par dessus l’épaule d’une collègue regardant une chaîne d’info sur son ordinateur (belle exemple d’une personne allant au travail), il y avait toutes les raisons de s’inquiéter pour le retour. Finalement non. Visant le 17h48, direct Vernon, le taxi sera à l’heure, autant au départ qu’a l’arrivée.
Par-contre, pour se rendre à la gare, ça n’a pas été la même. La manif du jour partait de République pour se rendre à St Augustin. Le trajet traditionnel passant par les Grands Boulevards n’a pas été retenu. Une association de commerçants a dû faire valoir le droit du mastic à sécher et de laisser à leurs vitrines le temps de vieillir. C’est donc par Magenta, Lafayette, Chateaudun, St Lazare et La Pépinière que le cortège sera orienté. L’itinéraire bis. Et il ne fallait pas dévier, toutes les rues perpendiculaires, ainsi que les parallèles (un peu de géométrie ne faisant pas de mal) étaient bouchées par CRS et Gendarmes mobiles. On aurait cru les Soldes privés de la défense nationale. Sauf que, la rue La Fayette n’est pas les galeries du même nom, ça sera pour un autre jour. La traversée de la rue St Lazare pour récupérer la rue de Budapest fut épique mais j'arrive à rejoindre la gare tout de même pour un retour dans ma campagne.

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Pfffoooouu

Nous retrouvons notre gris et bleu du matin. 7:19 part à l'heure… pour l'arrivée, c'est autre chose. Je ne comprend rien à ce...